Dans les années 1970, qui musicalement pensait Limousin pensait Los d’a Roier tant ces deux-là, Serge Marot et Jan dau Melhau, amis, voisins d’enfance, y menaient à la fois tradition et création, respect et renouveau, dans l’amour de la langue nommée, dépatoisée, glorifiée.
Los d’a Roier, au Limousin, étaient ce que Perlinpinpin était à la Gascogne ou Montjòia à la Provence.
Ça a duré dix ans et – la vie ne fait que ce qu’elle peut ! – ça s’est arrêté.
Eh bien mais ça vient de renaître. Ils se relancent, à trois cette fois-ci : avec eux il y a le fils de Serge, Antoine, compagnon charpentier, pour leur donner de l’élan. Et comme ça y va, le jeune, les deux « vieux », ils feraient danser les chaises, les tables même !…